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Unités sécurisées Alzheimer : un espace dédié pour le bien-être des personnes désorientées

Unités protégées Alzheimer

La maladie d’Alzheimer entraîne souvent une multitude de symptômes difficiles à gérer, tels que la déambulation, les troubles psycho-comportementaux, la dénutrition, les fugues ou encore l’agressivité, surtout dans un environnement comme celui d’un Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Les services spécialisés comme les unités de vie Alzheimer offrent un accompagnement spécifique aux personnes âgées souffrant de troubles cognitifs. Ces unités, également connues sous le nom d’unités protégées Alzheimer (UPA) ou d’unités de vie protégée (UVP), fournissent un cadre sécurisé et convivial qui favorise le bien-être des résidents au quotidien.

Qu'est-ce qu'une unité protégée Alzheimer ?

Une unité protégée Alzheimer est un espace sécurisé au sein d’un EHPAD, conçu spécifiquement pour accueillir des personnes âgées de 60 ans et plus, atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles cognitifs similaires, et présentant des troubles modérés du comportement. L’objectif principal de ces unités est de préserver l’autonomie et la qualité de vie des résidents, tout en retardant la progression de la maladie et en offrant un soutien aux familles et aux aidants.

Fonctionnement et accompagnement en unité protégée Alzheimer

Les unités Alzheimer offrent un environnement familial et sécurisé, avec une équipe attentive et bienveillante, un suivi médical personnalisé et des activités stimulantes. Elles proposent des chambres individuelles autour d’une salle commune servant à la fois de salle à manger et d’espace d’animations. Pour garantir la sécurité des résidents, ces unités sont équipées de dispositifs tels que des portes verrouillées, des espaces extérieurs clôturés et une équipe de surveillance.

Les résidents bénéficient d’un accompagnement par une équipe pluridisciplinaire comprenant des médecins, des infirmiers, des aides-soignants, des ergothérapeutes, des psychologues, des travailleurs sociaux et des animateurs. Ces professionnels élaborent un plan de soins personnalisé pour répondre aux besoins individuels des résidents, en utilisant diverses approches telles que la communication verbale et non verbale, des routines structurées mais flexibles, un soutien émotionnel et des thérapies non médicamenteuses.

Activités proposées en unité protégée Alzheimer

Les activités thérapeutiques proposées dans les unités protégées Alzheimer visent à stimuler les fonctions cognitives, favoriser la communication non verbale, améliorer l’humeur et la mémoire, maintenir la mobilité, éveiller les sens, apaiser et solliciter la mémoire autobiographique. Ces activités sont réalisées en groupe, ce qui permet aux résidents de sortir de l’isolement et de créer des liens sociaux.

Pourquoi choisir une unité protégée Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer nécessite une assistance au quotidien, souvent difficile à assurer pour les proches. Les unités protégées Alzheimer offrent un environnement adapté, une équipe qualifiée, des activités thérapeutiques et un soutien aux familles, ce qui garantit une prise en charge holistique favorisant le bien-être physique et psychologique des résidents, tout en soulageant le stress et la charge mentale des aidants.

Comment choisir une unité protégée Alzheimer ?

Il est recommandé de commencer par définir les besoins et les priorités du proche âgé, puis de se renseigner sur les différentes unités disponibles dans la région souhaitée. Des visites permettent d’évaluer l’environnement, de poser des questions au personnel et de rencontrer d’autres familles de résidents afin de prendre une décision éclairée.

Coût d'une unité protégée Alzheimer

Les coûts d’une unité protégée Alzheimer varient en fonction de différents facteurs tels que le statut de l’établissement, son emplacement géographique et les services proposés. La facture comprend principalement le tarif d’hébergement, le tarif de dépendance et le tarif des soins journaliers, ces deux derniers étant évalués en fonction du degré de perte d’autonomie du résident.